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création mars 2024 au Pavillon à Romainville (93)

avec le Festival Un neuf trois Soleil

Cette création est accompagnée par l’association Un neuf trois Soleil ! basée en Seine Saint Denis, dans le cadre d’une collaboration compagnie associée :

co-productions, résidences, diffusion, actions avec les publics, sur les saisons 2022-23 et 2023-24.

Distribution

Conception, scénographie et mise en scène : Cécile Fraysse

Jeu : Agnès Chaumié et Iorhanne Da Cunha

Création sonore et co-écriture texte : Agnès Chaumié

Création lumière : Gilles Robert

Régie générale et de tournée : Chloé Lapalme 

Accompagnement chorégraphique : Nancy Rusek

Accompagnement chant : Robert Expert

Stagiaires scénographie :

Adèle Billy, Solenn Chevallier, Sofija Petkovic, Esseline Gerdolle

« La forêt des larmes » est une installation-spectacle immersive conçue comme une exploration poétique à la découverte du mystère des larmes, pour très jeunes enfants, dès 6 mois, mais aussi pour les adultes les accompagnants. Avec un dispositif scénique conçu comme une forêt symbolique qui s'installe dans les espaces de représentation, le public est invité à entrer et à prendre place accompagné d’une chanteuse musicienne et d’une danseuse acrobate.

Ces deux interprètes proposent alors un moment contemplatif et sensoriel composé de chants, sons d'objets, mots et partitions musicales et chorégraphiques utilisant de petits instruments/objets bricolés.

 

"La forêt des larmes" est une proposition scénique qui s’articule à la manière d’une succession de petits haikus libres : poèmes, improvisations vocales, danses et chants, miniatures et gouttes d’eau, s’enchainent, s’emboitent et se font échos. Le haiku est une forme de poésie qui permet de noter les émotions, le moment qui passe ou étonne, émerveille. Nous essayons de nous inspirer de cette forme originale et douce pour construire ce spectacle, par un agencement ludique de cellules visuelles et sonores.

La fluidité des larmes, leur organisation différente selon la vibration de l’émotion qui la crée, le mystère de cette eau qui nous compose tout entier, nous a encouragé à penser notre dramaturgie tel un paysage liquide : rivières, lacs, pluies, veinules, trous d’eau, fontaines, cascades, nappes souterraines, zones arides, mers... et tendresse.

 

Nous travaillons à partir de visions, sensations, improvisations, qui nous évoquent ce monde sensible des larmes. Fragments d’histoires et de récits, contemplations de glissements d’eau, atmosphères de savon et de larmes qui lavent, circulation de grelots dans ce corps paysage, traces de craie et graines de sons, jeux de chants inuits et éclats de rires..., nous tentons à travers ces tableaux de composer un langage spécifique à la toute petite enfance, multisensoriel et “dense de signes”. 

 

La scénographie spécifique, une forêt textile de shiboris réalisés en indigo végétal sur des cotons flottants, permet au public de se sentir enveloppé, contenu, sans non plus être enfermé ou étouffé. Des ventilateurs offrent un mouvement à l’entrée et à la sortie, créant des portes symboliques pour pénétrer cet espace que nous espérons merveilleux. Intégré au dispositif, les enfants et adultes participent dans une grande proximité aux échanges, jeux et paroles des interprètes, qui circulent tant parmis eux qu’autour de la structure.Un système sonore offre très ponctuellement quelques scènes d’écoute d’une forêt des larmes imaginaire composée par Agnès Chaumié, à partir de voix d’enfants, respirations, sons de bois et d’animaux. À la fin du spectacle, les enfants découvrent autour de la structure scénographique des sculptures-enceintes en céramiques, à l’intérieur desquelles sont diffusés de petits sons liquides, à écouter de très près, rappelant le parcours poétique traversé durant le spectacle.

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